À un certain âge, se déplacer devient un exercice complexe. De plus, pour les personnes vivant avec un handicap moteur, ce n’est pas toujours aisé. Alors, pour régler les problèmes de mobilité dans les maisons à divers niveaux, le monte-escalier semble être une excellente solution. Cependant, son installation requiert certains détails techniques qu’il faudrait considérer. Dans cet article, nous vous parlons de 3 choses que vous ignorez peut-être sur les chaises d’escalier.
1. Quel monte-escalier choisir suivant la configuration de votre maison ?
Une chaise élévatrice pour escaliers est un équipement d’accessibilité qui facilite le déplacement des personnes à mobilité réduite sans effort physique. C’est une bonne alternative si vous n’avez pas le budget pour l’installation d’un ascenseur. C’est un dispositif que vous pouvez également obtenir en location.
Il existe différents types de chaises élévatrices. Chaque modèle répond à une configuration bien particulière. Ainsi, nous pouvons distinguer le fauteuil élévateur droit qui est destiné à des escaliers qui n’ont pas de courbes. Dans ce cas, les marches doivent être de taille identique, sans paliers et sans changement de pente.
Le deuxième type quant à lui est recommandé pour les montées présentant au moins un virage. La chaise d’escalier courbe est conçue sur mesure afin de correspondre parfaitement aux spécificités de vos marches. Les variétés d’équipement susmentionnées appartiennent à la catégorie des sièges montants d’intérieur. Il en existe aussi avec du matériel adéquat qui sont installés en dehors de la maison.
2. Quelle est la dimension minimum d’un escalier devant abriter le dispositif ?
Des détails techniques peuvent compromettre la mise en place d’un fauteuil élévatrice. Le plus important de ces critères est la largeur de l’escalier. En effet, elle varie d’une marque à une autre. Toutefois, une taille minimale est nécessaire si vous désirez l’installer.
Ainsi, en fonction des marques, votre escalier doit avoir une largeur comprise entre 63 et 69 cm. Cette recommandation peut varier également selon le type d’équipements et des mensurations des utilisateurs. Toutefois, pour plus de confort et d’assurance, les fabricants exigent souvent une largeur de 65 cm.
Il est important de rappeler que plus les dimensions de votre escalier sont au-delà du minimum conseillé plus la mise en place sera aisée. En outre, certains modèles disponibles proposent des sièges rabattables. Ceci permet de faciliter l’utilisation de l’escalier par les personnes plus autonomes. De ce fait, les marches sont moins encombrées.
Il est recommandé qu’en prélude à l’installation, une étude de faisabilité soit commanditée. Elle est réalisée par un professionnel qui s’assure que votre cage d’escalier peut réellement accueillir un tel équipement. Son rôle sera de prendre les mesures et d’évaluer les contraintes. Il vous proposera alors le modèle adéquat et un devis en conséquence.
En outre, les rails du dispositif sont généralement arrimés aux marches. Vous devez donc vous assurer qu’elles sont assez solides pour accueillir l’équipement.
3. À qui faire appel pour l’installation d’une chaise élévatrice pour escalier ?
Pour une telle installation, vous devez toujours faire appel à un professionnel qualifié et reconnu. C’est une tâche qui implique divers travaux, mais également des raccordements électriques. Il serait donc indiqué que ce soit quelqu’un qui s’y connait très bien qui s’y colle. La sécurité des utilisateurs dépend tout aussi de la qualité du dispositif que de celle de la mise en place.
Par ailleurs, il est conseillé de croiser différents devis avant de faire un choix. Vous devez également vérifier les références du professionnel chargé de l’installation. Ceci vous permettra de faire des économies, mais aussi d’apprécier les garanties qu’il propose. En ce qui concerne le coût, il intègre généralement le prix de l’équipement et les frais des différents travaux nécessaires à l’installation.